[MISSION] MAGICAL☆VALARA

K A R A

Au nom de l'amour
Je te donne
Un cocktail ☆

valerian jones
franchement ça promet ok

Pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas parler ? N’assumait-il pas ses paroles, ses actes passés il y a de cela cinq années maintenant ? Mais pour quelles raisons ? Les interrogations germaient telles des fleurs au printemps, aussi présentes et nombreuses les unes que les autres.

« Mais… »

N’ayant nullement conscience de la scène qui se déroulait autour d’eux, elle ignorait royalement les regards qui les observaient le spectacle comme des spectateurs visionnant un programme sur une télévision.

« Mais attends ! Att- … Huh ? »

Quelque chose de lourd se posa sur son épaule et elle se tourna machinalement pour voir qui avait osé la toucher. Et ce ne fut pas quelque chose de plaisant à regarder. Un homme bien garni lui avait proposé d’aller en privé pour « discuter » et Kara retint un haut le cœur. Elle dégagea sa main dans un premier temps avant de lui répondre, agacée qu’il ai pu la toucher et surtout que l’autre en ai profité pour filer :

« J’ai pas envie de passer du temps avec vous, laissez-moi tranquille maintenant ! »

Subtile ? Non. Kara n’était pas de ce genre là et cela lui a valu pas mal de problème par le passé. Mais surprise, son partenaire apparut alors derrière le dos de l’homme et, étant un peu plus diplomate qu’elle c’était un fait, il lui proposa un cocktail tout en lui déblatérant une connerie sur une femme qui le matait.

« Oui, mon partenaire a raison. Je dois travailler et vous avez certainement plus de chance avec quelqu’un qui vous porte un minimum d’intérêt. »

Les bras croisés, elle foudroyait le lourdingue du regard pour qu’il déguerpisse le plus vite possible.

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MESSAGES : 211

engagez-vous qu'ils disaient

Plus confus qu'autre chose par le cocktail, l'homme repart, sentant bien qu'il n'était pas le bienvenu et marmonnant quelque chose dans sa barbe, peu convaincu par votre tentative de redirection, mais trop vexé pour insister.

Peut-être que finalement, elle n'a pas besoin de toi. Après tout, elle se débrouille très bien toute seule. Elle envoie chier le gros lourd dingue alors que tu tentes de l'aider. Et quand finalement, il se décides à capituler et retournes de là où il vient, tu te retrouves face à elle.
Tu la toises en fronçant les sourcils, un peu mal à l'aise.
Et cette foutue tenue, merde !

— « Hm... »

Tu soupires, passant une main dans tes boucles brunes. Tu es de mauvaise humeur Valerian, mais d'un autre côté, tu es aussi désespéré.
Il ne te reste qu'un cocktail à te débarrasser, et tu te dis qu'à deux ça peut aller plus vite.

— « Et si on oubliait nos différents un instant pour mener à bien notre mission ? Après on pourra parler. »

Après, tu pourras te barrer.

K A R A

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valerian jones
franchement ça promet ok

Elle lui fait face, ses yeux violets le détaillant beaucoup plus maintenant qu’il est face à elle. Ils remarquent à quel point son costume doit être désagréable à porter au vu de la façon dont ses épaules paraissent trop larges malgré sa carrure qui est beaucoup moins impressionnante que d’autres explorateurs. Elle s’attarde sur son visage quand il prend la parole alors qu’elle imprime la façon dont ses traits sont dessinés, fixant ensuite ses yeux aussi sombres que des onyx. Difficile à lire, à percer, Kara arque un sourcil alors qu’il propose de finir la mission avant d’en venir à la parlote mais… Elle a au moins quelque chose à dire avant.

« Merci. Je peux me débrouiller seule quand j’ai des problèmes, mais… Merci de m’avoir aidé. »

Reprenant son plateau, vide au passage, elle détourne en premier le visage, comme trop fière d’admettre les mots qu’elle va ensuite prononcer.

« Qu’une chose soit claire. Tu peux détester Jasper autant que tu le souhaites, ne l’insulte juste pas devant moi… Personne n’apprécie qu’on dise ce genre de chose sur ses proches. »

Son ton est plus calme qu’il y a quelques minutes, quand elle exigeait presque qu’il raconte leur histoire. Elle n’a pas pour autant changée d’avis, sachant qu’il y avait bien quelque chose qui clochait dans tout ça. Cherchant des yeux un dernier client à servir, elle en désigne un du menton quelques secondes après.

« Lui là-bas. »

Le dernier client de la soirée. Faisant mine d’y aller, la jeune femme se tourne ensuite pour le regarder. Oui, elle va l’accompagner, histoire d’être sûre de l’attraper ensuite pour qu’il parle.

C'est une sûretée, rien de plus.

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Malheureusement pour toi, elle avait quelque chose à ajouter. Crispé mais feignant un sourire hypocrite, tu l'écoutes d'une oreille à peine distraite. Son conseille sonne comme une menace dans ton esprit et tu fronces les sourcils en la dévisageant pendant de longues secondes.
Tu étais donc tombé sur une proche de Jasper... vu la réputation qu'il se trainait, tu te demandais comme diable avait-il pu se faire des amis.
Décidément, son charisme naturel a toujours tendance à t'énerver profondément. Tu enviais déjà à l'époque son aisance à se faire respecter. Et comment la blâmer ? Toi aussi tu étais sous son aile et toi aussi tu l'admirais il y a de cela des années.

— « Je dirais plus rien sur lui, c'est bon. De toute façon je m'en fous de lui. »

Ça t'arrange, qu'on ne vienne pas à mentionner son nom. Tu ne peux même que mieux t'en porter. Pourtant, la curiosité te ronge, à l'idée qu'il puisse avoir parlé de toi à cette fille. Peut-être lui avait-il confié ce qu'il s'était réellement passé durant cette mission suicide.
Un poids que tu devais de porter encore à l'heure aujourd'hui.

La dénommée Kara désigne un client du doigt et tu t'y diriges en grandes enjambées, prenant sur toi pour réitérer la comédie de cette chorégraphie minutieusement humiliante. Une fois le dernier cocktail distribué, tu perds ton sourire forcé et fonces vers les vestiaires - la bousculant au passage.

A peine rentré, n'ayant aucune attente quand au fait qu'elle t'ait suivi, tu t'empresses de retirer ton haut et glisses ta jupe à tes pieds.

K A R A

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Une moue se dessine, elle ne le croyait pas vraiment quand il disait s’en foutre de Jasper mais le sujet n’était pas à aborder, enfin pas après ces paroles. Alors elle le suivait et une fois le dernier cocktail servit, il n’en fallut pas plus pour qu’il fasse un demi-tour, en la bousculant au passage, pour partir le plus vite possible. Surprise de ce comportement, c’était l’agacement qui prenait ensuite le dessus et d’un pas rapide, elle se mit donc à le suivre, les poings serrés. Mais pour qui il se prend celui-là bon sang ?!

« Attends, mais attends ! »

Et il l’ignorait, ce qui n’arrangeait pas son humeur. Il s’engouffra dans les vestiaires et sans attendre, elle ouvrit la porte brutalement pour lui faire face.

« Mais t’es sérieux ? C’est quoi ton problème au juste ?! Tu te prends pour qui… »

Elle se coupa elle-même dans sa phrase. Ses yeux se posèrent alors sur lui, en train de se déshabiller. Et le rouge lui monta aux joues d’une manière si rapide qu’elle eut un instant le vertige.

« … AAAH ! »

Et elle se retourna pour sortir du vestiaire en claquant la porte.

« … Mais préviens avant de ! De ! De faire ça bon sang ! »

Ses mains vinrent sur son visage comme pour cacher la gêne du moment. Elle n’avait pas vu grand-chose, mais cela était suffisant. Kara était assez pudique d'une certaine façon, et jamais elle n'aurait pensée voir une telle scène de sa vie. Enfin, pas aussi vite du moins.

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Tu ne t'étais pas attendu à ce qu'elle te suive dans les vestiaires, et c'est quand elle crie que tu te mets aussi à crier. Tu fronces les sourcils, fixes la porte qu'elle vient de claquer. T'es pas trop du genre pudique Valerian mais c'est pas pour autant que tu te sens vraiment à l'aise d'exposer ton corps face à n'importe qui.
Tu souffles bruyamment, exaspéré et lui rétorques au travers de la cloison.

— « Comment ça te prévenir ?! Les vestiaires c'est pour se changer ! »

Et tu grognes, de manière moins audible - te parlant surtout à toi-même.

— « Et il est pas question que je reste dans cet accoutrement une seconde de plus...»

Tu ouvres le casier et attrapes ta besace pour la balancer sur le banc, enfile un t-shirt miteux (mais propre) ainsi qu'un pantalon. T'as l'air tout de suite plus présentable.. plus toi quoi.
Après hésitation tu ouvres quand même la porte pour la laisser entrer, la jauge de haut en bas.

— « Tu devrais te changer toi aussi. »

Ton costume encore par terre, tu le ramasses dans l'optique de le rendre au commanditaire.

K A R A

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Bien sûr que les vestiaires servent pour se changer et Kara ne grogne qu’encore plus quand il le fait remarquer.

« T’aurais quand même pu attendre qu’on parle avant de changer de tenue ! »

Retirant ses mains de son visage pour croiser les bras, elle marmonne dans son coin en tapotant les doigts sur son bras. Elle devrait changer de tenue pendant qu’il en fait de même, mais ne sachant pas quand il terminerait, elle ne veut pas qu’il lui file entre les doigts et reste donc derrière la porte pour être certaine de l’attraper avant qu’il ne s’en aille. La porte s’ouvre finalement après quelques minutes et elle le fixe tandis qu’il lui suggère d’aller se changer.

« Oui, je vais le faire, mais avant que tu n’ai l’idée de fuir, tu vas m’accompagner. »

Et sans demander son accord, elle lui saisit le bras pour qu’il la suive vers les vestiaires des femmes, tout juste à quelques mètres et le lâche devant la porte tout en reprenant la parole.

« Et t’as pas intérêt à fuir, parce que je vais te retrouver de toute façon. J’aurais ton nom avec le commanditaire et je saurais où te chercher ensuite. Alors épargnes nous un cache-cache inutile et reste là… De toute façon tu as dis qu’on pourrait parler après. »

Confiance ? Non pas vraiment. Elle ne le connait pas très bien mais il a l’air de fuir les situations problématiques plutôt que d’y faire face, sinon il aurait déjà parlé depuis un moment. Et il ne l’aurait pas bousculée non plus. Elle rentre donc dans les vestiaires et sans attendre, elle se dirige vers son casier pour se changer. Ayant gardée son short sous la jupe du déguisement, elle enfile donc rapidement son débardeur et ses bottes avant de prendre son sac à bandoulière et de le passer sur son épaule.

« Si t’es pas là, je te jure que je vais… »

Elle marmonne encore, la main sur la porte alors qu’elle va l’ouvrir, prête à savoir s’il se trouve derrière ou non. Et si jamais il a disparu, elle se jure sur le coup qu’elle va le trouver par tous les moyens possible.

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C'est qu'elle semble déterminée à te faire la causette. Tu te laisses un peu faire par dépit mais serres les dents d'agacement lorsqu'elle te tire avec elle comme une vulgaire marionnette. Tu te débats à peine, résigné à la suivre. Elle s'arrête devant les vestiaires féminins et cette fois c'en est trop. D'un mouvement brusque, tu te dégages de son emprise et railles, caustique.

— « Haha, t'es vraiment cinglé ma parole. Et perverse par dessus le marché. Après avoir voulu me mater, tu veux que je te reluque pendant que tu te changes ?! »

Evidemment, elle te claque la porte au nez - sans oublier les menaces.
Comme quoi elle te retrouverait quoi qu'il arrive. Tu ne sais pas encore si son intimidation te fait rire ou picotes ton ego. Savoir qu'on s'intéresse à toi, ça provoque le peu d'orgueil qui subsiste en toi.

Malgré tout, après quelques secondes de réflexion sur le sujet, tu te rends compte que rien ne te retient davantage ici.
Et tu en profites pour filer.

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