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Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥
Elsa Waynelle
Elsa Waynelle

Vega

OCCUPATION : Infirmière de terrain
MESSAGES : 26
AVATAR : chen-touhou

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MessageSujet: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyLun 25 Jan - 23:38



expérience professionnelle
débutant   ★★★☆☆   expert

confiance en noé.exe
suspicieux   ★☆☆☆☆   confiant

participation aux expéditions
faible   ★★★★   forte

vision pour l'avenir
pessimiste   ★★☆☆☆   optimiste

Elsa Waynelle

Age
18 ans
Occupation
Infirmière de terrain
Quartier
Tes pas te ramèneront toujours à Altaïr où se trouve la tombe de ton frère. Mais tu loges à Vega quand tu y es...
Orientation sexuelle
Bisexuelle
Pays et ville d'origine
Paris, France
Particularités physiques
Des oreilles de chats et queues de ce même animal de couleurs sombres, des ongles couleur encre que tu tailles avant les missions pour ne pas griffer ceux que tu soignes.
Référence avatar
Chen-Touhou

Tu ne sais pas où aller.  Tu écris mais cela n’a aucun sens.  De rage, tu lances la feuille à terre.

Tu fermes les yeux, tu n’aurais pas dû, tu revois ton frère et ce sang tout ce sang.
Tu es blessée Elsa. Tu prends dans tes mains de dix-huit ans le présent de ton frère donné pour ton septième anniversaire.  

C’est un papillon en vieux tissu blanc. Tu te laisses tomber sur le lit dans un qui-suis-je? Murmuré. Es-tu l’enfant qui croit au Père Noël et à  l'invincibilité des gens que tu aimes ?
Tu te souviens de cette petite fille qui n’avait pas encore appris à mentir. Tu lèves les doigts comme pour l’atteindre mais tu ne brasses que de l’air. Son rire s’envole au rythme des souvenirs. Noé.exe n’est plus un héros, ton héros.

Tu glisses la main sur le fil fin de tes souvenirs. Tu perds peu à peu l’enfant innocent. Tu te revois près de cet enfant dans l’incubateur, tu tentes de te rappeler de la couleur de sa peau de ses cheveux de la finesse ou la dureté de ses traits mais il n’est en ta mémoire qu’une forme floue. Tu te souviens de ta peur et un frisson d’horreur passe en ton dos. Ce jour là tu as compris que le monde où tu étais te mentait… Est-ce pour ça que toi aussi tu t’es mise à mentir ?

Tu secoues la tête tu ne veux pas te trouver d’excuse. Ton visage se tourne vers le cadre holographique qui fait défiler des photographies. Tu te lèves, la peluche de ton enfance tombe au sol.

Tu restes pétrifiée face aux images, tu le vois avec toi enfant te chatouiller, tu le vois faire l’avion avec le médicament-nourriture que quelques fois tu rechignais à avaler, tu vois son regard pétillant te dire au retour d’une mission que son équipe et lui avez retrouvés le petit frère d’un camarade, tu te vois, un peu plus grande, le sermonner il rit de ces blessures de guerre comme il les appelait.

Tu arrêtes de regarder et tu vas au miroir espérant peut-être trouver une réponse en tes traits de jeune femme encore marqués par l’adolescence à peine finie, tu as encore un air enfantin que tu ne veux plus voir.

Tu sors une photographie de ta poche et souris. Ton équipe de la dernière mission, tu dis « ton » mais contrairement à ton frère tu as encore tellement à apprendre ! D’abord qui tu es. Tu ne le sais plus, tu es là en vie en une prison dorée emplie de silence, sans lui. Mais tu es là. Tu respires, tu manges, tu arrives même à paraître heureuse en explorations ou quand Grégoire t’emmène à l’extérieur inquiet que tu ne fasses que du travail. Tu secoues la tête en riant un peu jaune, une amie exploratrice t’a glissée qu’il en pinçait pour toi.

Tu souris tristement, tu ne lui demanderas pas, pour toi l’amitié est suffisante. Tu regardes la vue derrière la vitre, les lumières de toutes couleurs qui s’étendent face à toi. Vega est vraiment un beau quartier, tu voudrais redevenir la petite fille mondaine de douze ans mais tu ne le peux plus.

Tu fermes le rideau dans un accès de fureur. «  Mais c’est quoi ce monde ? »  tu regardes les photos défiler à nouveau. Tu repenses à tes missions de sauvetages, oui tu soignes des êtres humains, animaux, même plantes parfois mais tu ne sais pas où cela te mènera, si cela est vain au fond qu’importe ! Toi tu ce que tu veux c’est que : « Je voulais juste... » des larmes viennent mouiller tes joues une à une. « Je voulais juste que tu sois fier de moi. »

Devant toi la photo de toi endormie et de ton frère qui te regarde une main sur ton front probablement pour en selfie te dire bonne nuit, te fait sourire, ce geste t’a toujours réconforter.

Mais le sens de ton existence est mort en te souhaitant d’être heureuse. «  Pourquoi... » Les larmes affluent, tu te sens épuisée. « Pourquoi as tu voulu ça en mourant ? »  Avec rage, tu jettes le cadre-numérique à terre trouvant quelques secondes sa demande cruelle.

Mais bien vite tu paniques, balbuties des excuses et vérifies le cadre, ouf il n’a rien. Tu le reposes tremblante, en silence, regardant à nouveau les images défiler.

Tu es celle qui veut suivre ses pas, c’est tout ce que tu sais, aider même si toi tu as du mal à croire en demain. Tu es celle là pour le moment et cet appartement vide qui fut le votre mérite de rester un chez toi pour lui, il l’aurait voulu. Tu le sais.

Cependant tu enchaînes souvent les expéditions...Travailler t’aide à surmonter le chagrin, tu es sérieuse et réconfortante et douce avec les êtres que tu soignes, ton frère t’a toujours dit que tu étais un arc-en-ciel. Tu ris un peu jaune mais tendrement et soupires : « Alors toi tu étais le soleil. »

Tu retournes au lit, il est tard demain tout ira mieux, IL sera mort, emportant avec lui ce qu’il a laissé partir:  ton frère et une partie de ton bonheur.

Une pensée futile s’immisce quand tu fermes les yeux, tu repenses à Grégoire tu souris aussi désabusée que moqueuse d’une phrase de ton amie taquine puis tu murmures:

« Qui voudrait tenter de donner la vie à un enfant dans un monde qui blessé se débat pour ne pas mourir ? Qui serait assez fou pour espérer que cela changerait le combat de chaque jour, cela ferait juste un enfant blessé de plus dans un monde brisé que l’on tentera à vie, tant que la vie est là, de soigner … Un enfant...Foutaises et aberrations ! »

Sur ces mots tu t’endors non sans la phrase de ton frère en tête, son dernier souhait : Je veux que tu sois plus heureuse.

Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ 06mb

Ton papillon blanc en  tissu que pour tes sept ans ton frère t’avait confectionné avec un de tes uniformes de cinq ans usé jusqu’à la corde, c’est comme un trésor pour ton cœur. Encore aujourd’hui quand tu as peur et que personne ne le voit tu le serres contre toi.


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Tes premiers gribouillis de partitions pour composer une chanson sur un bout de papier. Tu as appris le solfège dès cinq ans, avant même de savoir lire d’ailleurs, Grégoire qui t’a vu chanter t’a aidée à apprendre le solfège.  

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Ton petit clavier de voyage que pour tes douze ans tu as reçu de Grégoire tout juste en poste à la tour de divertissement. Tu adores composer et chanter , ce n’est pas parfait mais tu y mets toute ta planète intérieure ! Il se recharge par un câble qui a plusieurs embouts afin de pouvoir être branché absolument partout où il y a de l’électricité. Sous le clavier , collé, il n’y a pas de pied mais un fin panneau solaire pliable peut aussi le recharger.

Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ 6e92

Les casques que tu obliges à porter par les gens de ton équipe sur les planeurs depuis la mort de ton frère. Ça ne fait pas tout mais ça te rassure pour eux et toi. Un ami d’enfance les a confectionnés selon tes idées et expériences, les lunettes permettent de se protéger de la poussière et des rafales et donc de mieux voir, l’intérieur est capitonné pour limiter la gravité des blessures si chute, ils sont très légers cependant et sans fermoir pour pouvoir être enlever sans encombre, ils se serrent sur la tête et se desserrent au timbre de voix du propriétaire, un minuscule clavier en forme d’aile dessus permet de le réinitialiser pour que quelqu’un d’autre en bénéficie.   

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Ton sac à dos d'infirmière de terrain ni trop gros ni trop petit.

The courage To change ?
Une main qui caresse tes cheveux couleur écorce, une voix qui te réconforte. Tout ton corps tremble sans que tu saches pourquoi.  Tu sens tes paupières se serrer et s’humidifier. La voix se fait de plus en plus claire. Quelqu’un t’appelle. Tu ouvres les yeux brusquement, la lumière les éblouie. Tu es épuisée, Tu as tellement envie de te rendormir. Mais une voix joyeuse suivie d’une étreinte t’en empêche. Et ton prénom, ton prénom prononcé par une voix si familière.

« Elsa ! »

Tu t’accroches à lui du haut de tes cinq ans.

Tu te souviens d’hier,  tous ces gens autour de toi, réveillés en même temps. Toi, perdue au milieu de la foule, de cet être aux cheveux océans et aux prunelles oranges qui court vers toi. Il ressemble à Pierrot ton frère de cinq ans de plus mais Pierrot a des cheveux et des yeux encres. Tu as peur. Tu recules et trébuches.

Tu hurles en apercevant ta silhouette, des oreilles de chats et queues ont transformé ton corps, tes ongles sont devenus sombres et pointus. Tu sais, ce qui s’est passé, tu en as eu les informations dés ton réveil. Mais tu te refuses d’y croire.

Tu tâtonnes le sol perdu, tu sens l’être aux traits familiers et changés à la fois te prendre dans ses bras. Tu te débats et lui cries de te laisser.

Tu dois te réveiller, tu veux te réveiller de ce cauchemar, pourtant tu l’es déjà, tu le sais.

« Rends moi à Papa, Maman et Pierrot sale Méchant Monstre ! »  

Tu gagnes, le « Monstre » te lâche et contre toute attente se met à pleurer : « Elsa c’est car on a changé que tu ne m’aimes plus ? »

Tu sens quelque chose monter dans ta gorge, quelque chose qui te fait mal, tu cries encore plus fort, un cri déchirant qui font se retourner quelques gens : « MAMANNNN ! », tu éclates en sanglots et sous toutes ces émotions de terreur et désespoir, tu perds conscience.

En ce lendemain, il se tient devant toi, il t’aide à enfiler un uniforme immaculé. Tu as moins froid, il porte le même sur lui et te tend une sorte de médicament.

« Mange ça ira mieux ! » te dit-il.

Tu es encore trop brusquée par hier pour refuser, tu prends la pilule dans ta paume et l’avales sans autre forme de cérémonie. Tu murmures des excuses, du haut de ses dix ans il te tire la langue dans un : « Pas besoin de t’excuser ! » Il te souris, comment peut-il sourire alors que …

Tu baisses la tête : « Papa et Maman... » Ta voix tremble, tu sens une main forte s’abattre sur ton épaules.

« Nous allons les retrouver Banane ! C’est promis ! »

Tu sais qu’il te ment, tu sais qu’il sait comme toi la situation. Et pourtant tu ne peux que placer tous tes espoirs en cette phrase. Nous allons les retrouver.

Tu ne sais pas pourtant ce que cette promesse implique pour ton frère, tu ne sais pas ce qui pèse à présent sur ses épaules. Comment le pourrais-tu ? Lui qui à présent fait le pitre pour rire avec toi si innocemment.

Tu as appris à survire au sein de l’Arche. Tu as même quelques amis de ton âge avec toi. Tu as six ans à présent. Dans cette maison souterraine qu’est l’Arche ton frère a tout fait pour préserver ton innocence. Il ne pleure jamais devant toi, il te fait rire sans cesse. Il te fait espérer aussi. Si doux mensonges gardiens de ton sourire, tu verras sœurette tout redeviendra vite comme avant ! Fais moi confiance !

La nourriture synthétisée et les vêtements sans fantaisies mais qui tiennent chaud sont fournis par l’Arche ou plus exactement un certain Noé.exe.

Noé.exe tu le vois encore comme une sorte de Père Noël, un être magique qui veille sur toi et les autres. Ton frère encourage cette vision du monde enfantine, illusoire. Noé.exe tu l’aimes beaucoup et s’il te demandait quelque chose tu le ferais sans hésiter, tu ferais tout pour lui.

Grand-frère est parti du haut de ses onze ans avec des légèrement plus grands, il dit qu’il doit apprendre, apprendre quoi ? Tu ne le sais pas. Il t’a recommandé de le contacter au moindre soucis. Il t’a de nombreuses fois fait utiliser la communication par netlink pour être sûr que tu sois à l’aise avec. Tu as été assidues sans bien en comprendre l’utilité. Que pouvait-il arriver dans ce cocon de trois kilomètres nommé Arche ? Cocon que tu ne connais pas encore, il te faudra grandir Elsa, pour survivre dans un monde qui n’a rien du doux rêve que ton frère entretient en toi.

Toi et tes amies jouent à cache-cache. Le chef de bande Grégoire Deshamps est le deuxième être humain que tu adores au monde, les premiers ex æquo sont bien entendu ton frère et tes parents.

Grégoire a un an de plus que toi, il est le plus vieux de la bande du haut de ses sept ans. Il est d’une maturité et bravoure ahurissante pour son jeune âge. Très intelligent, il aime faire ‘’ classe ‘’ à la bande. Il a plusieurs niveaux d’avance sur les enfants de son âge. Tu ne sais pas bien combien mais personne de la bande ne nie qu’il a une grande intelligence. Il vous apprend à compter, écrire et lire.

Il a un grand-frère dans l’administration qui lui fournit cahiers et crayons, la plupart dénigrent cette ancienne manière d’apprendre dans un lieu de haute technologie. Mais Grégoire vous répète toujours que son grand-frère lui dit que perdus « là haut » et sans technologie suite à une panne ou, qui sait ce qui peut arriver en dehors de l’Arche ?, cela pourrait vous sauver la vie.

La bande et toi le croient aveuglement aucun de vous n’imagine vivre en dehors de votre foyer souterrain mais personne ne remet en cause ces paroles, chacun fait de son mieux pour apprendre. Tu ne fais pas exception ayant foi en Grégoire autant qu’en  Noé.exe.

Mais le temps n’est plus à l’étude ou à l’aide des plus grands dans leurs occupations quotidiennes que ce soit pour le ménage, la lessive ou la distribution des repas, chacun même les plus petits de quatre ans à présent, mettent la main à la patte au maximum de leurs capacités, c’est ainsi la vie à l’Arche.

Mais le temps d’étude et d’aide reviendra demain, il n’est pas encore l’heure de dormir. Grégoire compte, toi et les autres doivent vous cacher.

Tu cours, tu cherches la bonne cachette, tu remarques un chemin que tu n’as plus emprunté depuis un an et dont, suite au choc du réveil, les souvenirs te sont flous. Tu y descends contente, tu vas trouver une super cachette en bas c’est sûre !

Tu arrives à destination, tes yeux s’ouvrent d’horreur, dans un incubateur un enfant de trois ans dort, son petit corps branché dans le liquide. Tu lèves la main et la pose sur ce cocon silencieux,  toutes les informations de ton réveil te reviennent en plein visage. Tu ne peux plus nier. Tes parents ne reviendront pas, tu laisses ta main glisser dans un frisson sur la paroi du cocon.

Tu te mets à courir, tu te mets à chercher. Tu zigzagues entre les corps en sommeil, tous jeunes, des enfants parfois plus jeune que toi.

Kidnappés ? Non, tu ne veux pas croire ce que tu sais malgré le paysage d’épouvante qui s’offre à toi.

Tu n’étais pas dans ce parc parisien à ce moment là. Tu ne jouais pas au ballon avec ton frère. Vous ne vous étiez pas éloignés plus que recommandé. Il n’y a pas eu cette voiture non loin de la grille. Le ballon n’a pas roulé jusqu’à elle, ton frère n’a pas été le chercher en te disant de l’attendre dans un rire. Tu ne l’as pas attendu en vain. Tu n’as pas pris peur en ne le voyant pas revenir. Tu n’as pas eu la sottise enfantine de penser au sermon de tes parents si tu allais les prévenir de son absence. Ils vous répétaient toujours que quoi qu’il arrive vous devez rester ensemble, vous avez grandi dans cette règle absolue, ton frère et toi ne devez pas vous séparer, c’était presque un serment absolu. Alors pourquoi tu l’as laissé aller chercher seul le ballon ? Que vas tu dire à tes parents ?

Tu t’affoles et franchis la grille, le ballon est là, sans ton frère. Tu cours vers lui. Tu appelles ton frère, tu sens qu’on t’attrape. Tu vois le visage endormi de ton frère assis sur la banquette arrière. Tu ne saisis pas bien ce qu’il arrive sur le coup. Tu sens quelque chose se plaquer sur ton nez, un tissu, tu t’endors, le ballon roule au sol, la voiture démarre.

Le reste est flou.

Une sensation glaciale s’empare de ton corps. Tu continues de courir entre les  incubateurs cryogéniques souterrains, tu dois trouver, c’est comme vitale soudainement. Si tu ne trouves pas tu pourras nier de nouveau, ton cœur cessera de te faire aussi brusquement souffrir.

Malheureusement….

Tu finis par trouver.

Deux incubateurs sont fracturés, ils ne sont pas les seuls loin de là mais ces deux là ont une singularité pour toi. Sous eux se trouve deux plaques avec les noms de ton frère et toi gravés dessus.

Tu as peur, tu t’affoles et remontes en courant loin de cette salle qui te donne la nausée, loin de tes souvenirs et informations qui affluent. Loin de ce que tu ne peux plus voiler.

Tu ne les reverras pas, le monde d’avant et tes parents sont disparus à jamais.

Il t’a fallu quatre ans pour en parler à ton frère. Le dire à voix haute ne te fut pas possible jusque là. Tu as beaucoup pleuré ce soir là. Avec honte tu as aussi appris à mentir. Tu souris, joues l’insouciance et fais mine de croire Grégoire quand il vous dit que  Noé.exe vous protège.

En effet, bien vite même les plus jeunes éveillés ne purent se voir cacher longtemps les morts qui affluent suite aux premières expéditions et aux quartiers que « là haut » on construit.

Les entraînements en salle de simulations devinrent bien vite un secret de polichinelles, ce nouveau monde, ces entraînements les plus jeunes en parlent avec un sentiment étrange né de leur jeune âge, une sensation mêlant envie et crainte, désir de participer aux explorations, que leur tour soit venu, et peur de ce qui leur est tout inconnu, émerveillement dû à une insatiable curiosité et nervosité de ne pas en revenir comme beaucoup. Mais pour la plupart de tes jeunes connaissances la curiosité et le goût de l’aventure les enhardissent et leur donnent tant de foi en  Noé.exe qu’ils ne veulent qu’être à la hauteur de ce monde à construire.

Pas toi.

Toi tu ne crois plus au Père Noël.

Noé.exe te fait de plus en plus peur. Une colère sourde bouillonne en toi, tu ne veux pas de ce monde qui remplacera l’ancien, tu veux retrouver ta vie d’avant, votre appartement parisien , vos jeux insouciants, le rire et le quotidien bruyant de vie avec ton frère et tes parents.

Tout ce que du haut de tes six ans tu considères que Noé.exe t’a pris.

Tu gardes le silence cependant. Tant que ton frère est là tu pourras affronter n’importe quoi. Tu te détestes de lui mentir, de lui sourire et rire, de faire comme si avec ton attitude insouciante, mais tu ne peux pas faire autrement, c’est ta bouée de secours en plein Océan. Tu caches l’orage en toi qui grandit de désillusions en désillusions, de morts en morts aux autres même à Grégoire et même à ton frère, surtout à Grégoire et à ton frère. C’est ton seul moyen de croire encore en la vie qui dépérit. Ta seule manière d’avancer, encore et encore, dans les ténèbres qui te colonisent en secret, jour après jour.

Puis ton frère eut quatorze ans, tu en as neuf et tu le vois partir lui aussi en expédition, il te rassure, il rit même , il t’explique que plein de gens ont besoin de son aide. Tu ne dis rien mais tu ne comprends pas. Pourquoi se met-il autant en danger ? C’était ça les entraînements et les études menées depuis son éveil à dix ans ?

« En fait tu veux me laisser tomber ! »

Tu as hurlé toi toujours calme toujours gentille et docile en apparence.

« Si je réussis les missions nous quitterons l’Arche pour un endroit meilleur, en haut, une colonie ! Je ne sais pas encore où mais nous pourrons vivre dans un logement rien que nous deux, si je fais bien mon travail tu auras même ta propre chambre ! Cela serait génial non ? »

« Tu peux gagner des  Certificats de Mérites autrement Grand-frère ! Je t’aiderai à la tâche si ce n’est que cela ! »

Tu n’avais aucune idée, de comment gagner autant de mérites que son métier d’infirmier de terrain en expédition pourrait lui en apporter mais…

« Et puis on est bien ici... »

Ta voix est murmure mais tu n’as en quatre ans j’avais quitté le refuge souterrain, dehors te fait peur vraiment peur. Tu sens les larmes affluer, beaucoup d’enfants sont morts des expéditions. Ton frère te dit qu’il va sauver plein de gens et que vous pourrez jouer ensemble, que tout sera comme avant !

«  MENTEUR ! Moi je m’en fiche de tout ça ! Tu sauveras rien t’es qu’un menteur ! »

Tu as hurlé en même temps qu’il t’a giflée. Tu restes muette quelques secondes en voyant des larmes perler à ses joues. Tu n’avais jamais vu ton frère pleurer tout comme il n’avait jamais levé la main sur toi. Tu te tiens la joue mais tu as plus mal au cœur qu’à la joue. Lui aussi semble heurté. Il se retourne, essuie ses larmes dans un tremblant : « Sois sage en mon absence, je reviendrai vite ! »

Tu t’écroules à genoux, tu le regardes partir, quelque chose a pris fin entre vous deux, c’est brisé, quelque chose qu'on ne pourra jamais réparer. Tu le sais du haut de tes neuf ans sans pouvoir y mettre de mots concrets. Et cette perspective te fait bien plus mal que sa claque.

En rejoignant ton lit de camps le soir tu ne prends pas la peine de changer de combinaison, tu t’endors comme une masse, tu te sens seule et orpheline comme jamais, comme si lui dire que tu sais que ce ne sont que des illusions pour toi à voix haute concrétisait ces années où le mirage n’était plus, tu avais cessé de mentir sur ton pessimisme face au monde et cela l’avait comme rendu plus fort.

Quand tu n’eus plus la force de pleurer, tu t’endormis dans un sommeil où ton frère se faisait tuer de multiples façons, où la détresse en toi et la peur pour lui était à son paroxysme. Au matin on te trouva très fatiguée, comme abattue, on prit étonné ta température, peu de gens tombaient malades depuis l’éveil.

Tu n’avais pas de fièvre. Malgré tout on te laissa au lit, vu ton état d’abattement tu ne serais d’aucune utilité aujourd’hui.

Une semaine passa sans que tu ne quittes ton lit, Grégoire partageait ses aliments synthétisés avec toi. Puis un jour tu as ouvert les yeux et…

« Je t’avais d’être sage pas d’hiberner ! »

Ce rire t’est reconnaissable entre mille. Tu fonças dans ses bras, tes jambes chancelèrent mais il te rattrapa à temps. En larmes tu lui balbutiais des excuses, en silence il te caressait le dos.

Il te  raconte l’extérieur, les plantes, les poissons gigantesques,  l’étrange absence de mammifère mais la présence non moindre d’une multitude d’insectes. Il te dit que le monde était vaste, bien plus vaste que le lieu souterrain où tu as grandi. Il parait si émerveillé si enthousiasme que quand il te murmure : « Je repartirai bientôt, ça ira pour toi ? » Vos regards se croisent, bien sûr son absence te pèse et t’alarme, mais tu ne l’as jamais vu si franchement heureux depuis l’éveil.

Tu lui souris dans un : « Je ne vais pas rester une petite enfant qui se cache indéfiniment… » Tu tentes d’ignorer la tristesse qui passe dans son regard. « Tu sais que je sais. » Il hoche la tête sans un mot. « Ta main...elle a un pansement. » Il te sourit et s’apprête à parler sûrement pour te réconforter mais tu ne lui en laisses pas le temps.

« Apprends moi à changer un pansement. » Il te regarde surpris mais tu ne lui laisses pas le temps de se remettre de sa surprise ou même de contester : « Apprends moi tout ce que tu sais et sauras, plus tard je veux être comme toi ! » Tu agrippes son bras droit de toutes tes forces avec tant de convictions que même si ses traits disent non sa voix elle te dit oui.

Tu as douze ans , tu habites depuis un an dans les gigantesques lofts de Vega, rien à voir avec les trois kilomètres souterrains, ton frère a enchaîné les missions et ton apprentissage, il a toujours été un excellent professeur malgré la fatigue depuis un moment permanente en ses traits, pédagogue, bienveillant, encourageant, puit de connaissance et d’expérience aussi, il croit en toi et cela t’encourage. Il n’a que dix-sept ans mais son intelligence talonne celle de Grégoire grâce à un travail acharné, ton frère ne se plaint pas, malgré son épuisement, Grégoire lui apprend sans travailler dure, une fois tu lui as dis que c’était injuste. Ton grand-frère a ri dans un : « Si on était tous pareils on s’ennuierait non ? »

Tu n’avais pas répondu mais tu savais sa phrase dénuée de toute négativité ou jugement, il te semblait soudain enfant, si pure face à ton âme assombrie, par la douleur, par les morts, les désillusions. Lui savait comme toi mais il se battait, espérait. Toi tu mentais, tu ne voulais pas être comme lui. Tu voulais juste rester près de lui. Tu étais si égoïste que cette année à l’arrêt des missions dangereuses suite au drame du gouffre, tu avais été heureuse malgré les décédés et les larmes autour, tu t’es alors rendue compte de ta cruauté mais ne la combattis pas. Tu sais qu’il faut manger ou être mangé.

Du haut de tes douze ans tu le sais si bien que le quartier élitiste de Vega te va comme un gant. Tu aimes te divertir en dehors des cours de médecine, tu adores nager c’est Grégoire qui t’a appris, malgré le peu de mérites du poste de son grand-frère, il a pu te suivre, son génie n‘était pas passé inaperçu, il travaille au marketing dans un poste assez haut de la tour du divertissement, il n’a que treize ans mais on place  déjà en lui de grands espoirs. Bien que mal vu le moral des troupes restait essentiel pour apaiser la population et apporter plus de rendement aux labeurs qu’ils exécutent. Grégoire proposait de nombreux projets en ce sens, ses supérieurs ne pouvaient pas rester indifférents à ses idées nouvelles.

Il habite un appartement de Véga encore plus luxueux que celui de ton frère et toi, il va même régulièrement dans une piscine au rez-de-chaussée de l’immeuble où il habite, tu adores y nager quand il t’y invite, tu as aussi pris goût au thé et à l’écriture de chansons. Compositions qui te valent un peu de succès même si tu ne les chantes pas toi-même, oh tu as une belle voix, mais ton talent est loin de celui des chanteuses du café cabaret auxquelles tu vends tes partitions et textes contre des Certificats de Mérite.

Tu aimes les écouter chanter devant un thé bien chaud, tes chansons prennent vie dans la voix des chanteuses et peu à peu tu oublies ton désespoir, tu retrouves un peu d’innocence et puis ton frère ne fait plus de missions dangereuses, tu n’as plus peur.  Tu t’amuses, peu importe le monde qui agonise aux alentours, tu vis une trêve si paisible que pendant quelques temps tu oublies l’état de la terre, tu ne réfléchis même plus à la justice ou l’injustice entre les êtres. Tu te noies avec consentement dans les divertissements de Véga.

Mais tout cela ne peut pas être éternel.

Février ou mois de la reconnaissance. Tu ne t’attendais à aucun chocolat, d’habitude vous en faîtes plein ton frère et toi depuis que les ingrédients de synthèse ont pris forme, il faut dire que les médicaments nourrissent le corps mais pas le cœur.

Tu admires ce frère qui de quelques ingrédients basiques peut faire un plat de fête.

Mais les missions dangereuses ont repris depuis peu et même si tu t’es forcée à sourire en le regardant partir, tu voulais tellement lui montrer que tu étais devenue courageuse et grande, presque adulte. A treize ans, tu souhaitais grandir plus vite que la course des saumons géants dont ton frère te parle.

Je suis seule, cette pensée te glaça alors que tu regardais la vue du loft si chic où tu habitais. Le thé, les chansons écrites et à écrire, la piscine aussi, rien n’avait plus d’importance à présent qu’il était de nouveau absent.

Tu te laissas glisser le long de la fenêtre du loft au dixième étage, tu mis la tête entre tes jambes et plus rien juste des larmes de douleurs et d’incompréhension. On sonna à la porte, tu ne bougeas pas.

Tu vis un écran holographique apparaître devant tes yeux, tu avais un message de Grégoire. Tu n’y répondis pas, tu fermas la fenêtre et ...regarda autour de toi. Tu pris ton papillon blanc en  tissu que pour tes sept ans ton frère t’avait confectionné avec un de tes uniformes de cinq ans usé jusqu’à la corde. Tu hésitas puis le mis en ton sac, ainsi qu’une couverture légère et quelques biscuits de synthèse. Tu pris aussi une bouteille d’eau.

Tu mis le tout sur tes épaules et attendis, quand tu n’entendis plus de bruit derrière la porte tu te levas et sortis de l’immeuble.

Le soir  tombait mais pas la lumière au sein de Véga, Tu t’assis dans  le tramway qui fait le tour des quartiers après avoir payé en montrant et sortant un certificat de Mérite donné au chauffeur. La nuit était fraîche dans ton escapade loin de ta tour d’ivoire.

Le quartier de Véga s’éloignait, le tramway s’arrêta à Deneb, une voix robotique annonça l’arrivée et prévins de faire attention à bien rester sous les grands arches de verre. Tu descends, tu veux aller au delà de ton ignorance, petit lionceau qui se croit déjà lionne.

Tu te promènes parmi les étalages des marchands, les parfums même synthétisés t’enivrent, les bruits aussi, des dizaines de voix différentes promettent de toutes parts des plats merveilleux, des minuscules robots avec hélices et un petit phare sur la tête à lumière tournante éclairent d’un halo doré les boutiques et leurs étalages, plus que les parfums et le bruit c’est l’attitude des gens qui te surprend ici. Tu vois des jeunes gens se frapper le dos avec affection, d’autres se chamailler, d’autres se prendre la main et tant d’autres gestes que tu ne connais pas à Véga. A Véga, on se comporte de manière haute et digne, pas question de s’enlacer ou de se tenir la main devant tous et encore moins de se hurler dessus. Et pourtant.

Tu découvres cette nouvelle ambiance et en marchant dans la poussière entre les étalages sous les les arches qui brillent à la lumière utilitaire dorée sans autres couleurs diverses comme parfois on le voit à Vega, tu te sens bien.

Bien et perdue à la fois, tous ces gens ont l’air si vivants, si francs, si bon enfants comme si ils pouvaient vivre et rire malgré l’horreur, l’éloignement d’un monde que personne ne reverra. Tu les trouves enfantins mais tu ne les méprises pas au contraire tu envies ces jeunes marchands qui sont comme des camarades dans une cour de récréation. Du moins ce fut ton impression jusqu’à ce qu’on te tire vers l’arrière brusquement.

« Eh ! Attention ! »  

Le jeune garçon a quinze ans environ et ses longs cheveux font comme une crinière de loup blanc, deux oreilles blanches les accompagnent. Il te sourit avec une proximité sincère qui te met mal à l’aise, tu recules de quelques pas, à Véga on ne diminue pas aussi vite la distance entre les habitants.

« Tu ne dois pas trop traîner près des bords des grades de l’arche, ça protège des éboulements mais pas à cent pourcent tu sais ! »

Il te sourit et tu ne peux que balbutier : « Des éboulements ? » Il remarque tes habits de luxe et fronce les sourcils.

« Tu n’es pas d’ici toi, tu es perdue ? »

Tu secoues la tête vivement le cœur à la chamade, sa gentillesse sincère te fait peur, ici personne n’a de masque sur ce qu’il pense et ressent, tu fuis, tu te sens encore plus seule dans cette foule que tu ne connais pas et qui est si différente de ce que tu connais.

Tu remontes dans le tramway qui vient d’arriver.

Tu entends le véhicule rouler, grincer, cahoter, mais épuisée tu finis par t’endormir. Une voix toujours robotique annonce son terminus et tu te frottes les yeux.

Te voilà à Altaïr, tu descends et tombes sur une carcasse de robot ? Non ça a l’air d’un animal de compagnie cloné qu’on a éteint, il y en a à Véga mais tu ne te doutais pas qu’ils pouvaient finir dans cette décharge où tu viens de poser le pieds.

Tu approches ta main, l’animal est glacial, tu as déjà côtoyé la mort mais face à ce chat qu’on avait désactivé tu réalises que l’égoïsme et la cruauté dont tu te blâmes ne te sont pas exclusifs.

Tu sens des larmes perler mais tu les essuies bien vite. Tu marches longtemps dans les ruelles mal éclairées et sur des sols à la propreté douteuses. Tu finis par t’écrouler épuisée.

Quand tu te réveilles le lendemain tu es dans une pièce qui te semble propre mais simple. Ton lit usé respire la propreté. Tu t’assois d’un bond, tu aperçois un jeune homme de dix-huit ans de dos préparer quelque chose et te demander de te reposer encore un peu. Tout revint en toi, le quartier bruyant de Deneb si vivant et sans faste contrairement à Véga si vernis et luxueux, l’image de l’animal jeté dans la décharge te fait encore frissonner.

 
Alors que l’homme se retourne,  un écran holographique réapparait comme de nombreuses fois face à toi, un message de Grégoire qui te prévient qu’il s'inquiétait et grâce au Netlink  a su où tu étais et que tu devrais rentrer. Tu n’as jamais cru à la géolocalisation, et là elle t’apparait nette et tranchante.

« En prison... » Ta voix a été murmure alors que le jeune homme aux cheveux verts te tend une tasse fumante. « En prison ! » répétas-tu en levant les yeux vers le médecin. « Tu parles d’un monde idéal ! » Tu serres tes poings sur ton vêtement, tu trembles de fureur et de révolte dans ton corps de treize ans encore si jeune.

« Pourquoi ? » dis-tu. Tu t’enfuis de la demeure, du docteur, de l’animal cloné dont on s’était débarrassé. Tu montes dans le tramway et ne t’arrêtes qu’à Vega, Grégoire te sermonne, tu es trop jeune pour partir comme ça.

Tu ne lui réponds pas même quand il te dit que tu l'inquiètes de plus en plus en ce moment ! Le regard vide tu regagnes l’appartement de luxe.

Tu réalises qu’en plus de ta famille, de ton monde, ici vous avez aussi perdu la liberté.

Tu n’as eu aucun chocolat ce mois ci.

Tu as quatorze ans. C’est ta première expédition. Ton frère blessé au bras par la dernière mission aurait dû se reposer. Mais il a insisté pour t’accompagner. Il a réussi de nombreuses expéditions, c’est un bon chef d’équipe, encourageant et franc, optimiste sans être laxiste, le tout efficace et direct mais toujours teinté d’une certaine douceur.

Tu n’as cependant pas le temps de te sentir coupable longtemps. Il t’a soulevée du sol dans une grimace presque imperceptible mais que tu remarques le connaissant. Un sourire s’affiche sur son visage, un sourire sûr de lui, sans équivoque, décidé qui ne laisse pas la place aux commentaires.

Il t’a posée sur une sorte d’oiseau sans tête en un métal si léger qu’il transcende les nuages. Tu trembles, tu as déjà vu des planeurs dans le ciel avec des conducteurs mais de là à y monter.

Il sent ta peur mais ne la relève pas, il regarde les autres de la mission monter sur leur propre engin volant. Des explorateurs qui malgré qu’il n’est qu’infirmier de terrain lui font une entière confiance, peut-être car sa bonne réputation n’est plus à prouver.

Il répète brièvement le contenu de la mission.

Mission de rang A, suite à un éboulement, il y a dix minutes dans les ruines, les Netlinks de plusieurs personnes ont montré des signes vitaux vacillants, d’après la localisation ils sont ensevelis, cette mission d’urgence et sans préparatif ne doit pas pour autant être menée sans sérieux, des vies sont en jeux chaque minute qui passe.  

Il ne proposa pas de question, pas le temps et tout était clair et concis. Tu eus à peine quelques secondes pour le regarder admirative, ce frère que tu avais toujours vu inébranlable, au sourire si franc même blessé même suite à des expéditions difficiles.

Soudain, tu sursautas, sa voix tendre et protectrice de grand-frère t’a murmuré à l’oreille : « Ne t’inquiète pas, il n’arrivera rien, je veille sur toi plus que tout au monde.  » Tu fronces les sourcils, tu ne veux pas être un fardeau , tu as quatorze ans, tu es une grande presque une adulte. Tu sais… Du moins c’est ce que ton orgueil adolescent te dit. Ainsi tu démarres le planeur sans son aide en imitant les autres.

Tu ne peux cependant réprimer un frisson quand il s’envole, le planeur de ton frère vole fièrement, le tien et celui d’un autre débutant aussi vacillent dangereusement.

« Redresser, pencher et se tenir droit ! »

Cet ordre est vif et catégorique mais sans méchanceté, ton étrange entre bienveillance et efficacité que tu connais si bien de ton grand-frère. L’autre débutant et toi malgré la peur que vous ne pouvez réprimer en vos traits vous exécutez aussitôt, le planeur se stabilise.

« Concentration, ne lâchez rien du regard, ne vous posez pas sans mon accord, pas de danger inutile , je ne veux pas d’éclaboussure dans cette mission! »

Il a dit cela à tout le groupe cette fois, son ton sérieux et professionnel ne peut que faire obéir sans ciller toute l’équipe même toi. Tu as repris confiance sur cet engin qui te faisait si peur. Ton frère ayant comme un talent inné d’avoir les bon mots pour donner confiance en soi. Il a refusé le poste d’explorateur car il avait les connaissances pour soigner mais il en a l’étoffe et ça personne ni dans l’équipe ni dans la hiérarchie ne le conteste.

Vous atteignez les ruines, vous les survolez un moment jusqu’à attendre la zone d’éboulement signalé par le Netlink. Ton frère emmène d’un geste les plus expérimentés au sol, un seul regard et geste de la tête signifie clairement que pour l’instant toi et ton camarade débutant aussi devez rester en vol.

Tu obéis mais cela te frustre. Il va vous laisser là et c’est tout ? D’un coté tu le comprends c’est votre première mission il ne va pas vous jeter dans la gueule du loup en première ligne, de l’autre cela t’agace profondément, tu n’es plus une petite fille, tu as l’âge des expéditions et il te traite encore en enfant !

Mais tu obéis ravalant ta rage de rester inutile, il sait ce qu’il fait, personne même toi ne le conteste, les expéditions sont loin d’être un secret pour lui à présent.

Tu regardais les ruines, tu compris alors quelque chose. Tu n’étais pas sur une autre planète, tu n’avais pas voyager vers on ne sait quel monde, vous étiez sur terre, juste restés ensevelis dans des cocons pour survivre en attendant la mort des autres. Noé.exe ne vous cachait rien mais malgré toutes tes déceptions et illusions effacées brusquement, tu te reçus un nouveau choc, désillusion aussi brutale que les autres. Il les avait laissé mourir ! Noé.exe avait laissé mourir tant de gens ! Il n’était ni  le père Noël, ni l’explorateur talentueux qui vous amènerait vers la vie et non la survie.

Tu sentis des larmes monter mais tu les retins.

Tu te souvenais du petit enfant de trois ans encore dans le liquide que tu avais vu à cinq ans, de la géolocalisation qui te semblait comme un bracelet de surveillance que personne ne peut enlever, même si elle permettait de retrouver pour sauver, d'aider, elle restait une chaîne et toi cela t'étouffait, la sécurité, l'utilité de l'objet étaient des arguments louables cela te servait même pour ton travail mais tu aurais voulu avoir le choix de porter ou non ce Netlink, tu ne l'avais pas et ne l'aurais jamais ce choix, vous n'aviez même pas eu le choix d'arriver ici, en vie.


Tu n’aperçus pas que ton planeur vacillait de plus en plus instable. Tes souvenirs défilaient dans ta tête à une vitesse hallucinante, ta voix encore si jeune, ta voix de quatorze ans cria alors : « C’est un crime d’avoir été laissés vivant ? »

Tu baissas ton regard vers les ruines et déglutis réalisant tout ce que tu savais sans te l'avouer jusque là.

Vous n’étiez qu’une poignée de vivants avec qui Noé.exe jouait.
Tu te sentis soudain étourdie, tu avais lâché sous la violence de ta nouvelle désillusion sans y faire attention les poignets de ton planeur.  

Tu chutes, la pression de l’air de plus en plus forte te donne la nausée. Tu sens deux bras te rattraper juste après avoir hurlé ton prénom. Tu t’évanouis autant du choc psychique que physique.

Tu te réveilles et vomis, la tête te tourne un peu. Ton frère d’une main forte t’empêche de bouger. Toute résistance est inutile et son geste est assez éloquent pour que tout mot soit inutile pour le comprendre. Il te sourit tout en préparant quelque chose avec ce qu’il a sur lui, il a toujours un Kit d’urgence en un sac à dos. Le breuvage est infect mais tu le bois sans rechigner, même si tu en aurais la force tu ne te serais pas plainte, c’était un professionnel, ses gestes précis et rapides savaient ce qu’ils faisaient.

Tu écarquillas les yeux en voyant qu’il était en sale état, il avait perdu beaucoup de sang, probablement que son planeur s’est écrasé lui aussi après qu’il t’ait rattrapé. Tu sais que te reposer te ferait du bien. Mais…

Avant que tu n’ouvres la bouche les autres sont revenus avec un brancard composé d’un drap sale trouvé probablement dans les ruines. Toute l’équipe est là. L’autre débutant pâle comme la neige suite à cet accident te balbutie : « Est...est-ce que tu peux marcher ? » Tu hoches la tête. Ton frère vous lance un regard d’incompréhension qui se fait dur soudain.

« Et les autres alors ? »

Sa voix est sèche comme rarement.

« Sans toi nous perdrons plus de vies, beaucoup plus ! » murmure un explorateur un peu intimité par la sécheresse peu habituelle de sa voix.

« ALLEZ FAIRE VOTRE BOULOT ! »

Sa phrase est comme une gifle, tous obéissent sauf toi, il te jette un regard dur et lance sans douceur : « Tu n’es plus une enfant Elsa, tu doit apprendre à être responsable et à faire ce qu’on te dit quand des vies sont en jeux! »

PAN, tu sursautes, tu l’as giflé. Tu balbuties des excuses entre deux hoquets de larmes, les yeux de ton frère s’agrandissent, il est muet de surprise et de culpabilité, il ne baisse presque jamais les yeux mais là il n’ose plus te regarder.

« Imbécile de grand-frère ! » t’exclames-tu.

Tu réfléchis et vois un bâton à terre, tu le soulèves avec son aide et celle du bout de bois, tu es fatiguée mais il y a pire, tes tempes te font mal, ta vision est floue mais en silence tu le portes.  

Pas après pas, tu lui parles aussi, de choses futiles, vos jeux, le jour où tu as bousillé un uniforme car tu n’as pas pu t’empêcher de manger le chocolat fondu de synthèse avant de le faire cuire donc durcir, les nuits où il restait près de toi pour t’écouter parler au moins deux heures voire plus de ta futile journée d’enfant, tes bobos, tes craintes mais aussi tes réussites, joies et espoirs, sa main qui caresse ton front quand tu as peur ou te sens triste, c’est votre geste de tendresse à tous les deux, il ne signifie pas pareil pour tous les autres, c’est un câlin réconfortant, c’est votre tisane du soir, votre chocolat chaud, quand tu commences à lui raconter ce qu’il t’as appris, vous avez fait tant de leçons ensemble il s’écroule, tu accompagnes sa chute mais toi tu réussis à tomber à genoux. Il te sourit.

Il lève une main grelottante dans un : « Je voulais juste que tu sois plus heureuse ! »  Tu le secoues : « Ne dis pas n’importe quoi ! »

Tu te souviens vaguement de ta fugue d’avoir vu avant ta fuite le visage du docteur t’ayant recueillie l’an dernier, il faut tenter ! Tu visualises au mieux le visage et la réponse ne se fait pas attendre, le docteur arrive.

Le médecin aux cheveux verts est là il parle de transfusion il soupire en voyant la blessure, il n’est plus question de le déplacer plus dit-il, il fera de son mieux il ajoute. Il doit déjà arrêter l’écoulement, il a aussi des gestes précis, tu l’assistes, lui donnes et désinfectes ce qu’il a besoin avec les moyens du bord. L’hémorragie s’est enfin arrêtée. L’état de ton frère reste grave, tu le sais, tu as assez de connaissances en médecine pour saisir ce qui va arriver.

Tu comprends mais…

« Je... » Ton frère tente de parler «  Désolé », il lève la main et tu t’allonges près de lui.

« Je ne vais pas rester plus mais...dis...jure moi que... »

Tu lui lances un regard interrogatif. « Non rien ! Je veux juste que tu sois plus heureuse ! » Il te sourit, le geste de tendresse, le votre rien qu’à vous cesse. Le médecin ne dit rien, tu te lèves et le pousses. «  Grand-frère il ..vous...vous...il. » tu hurles soudain : « Vous n’avez rien fait d’efficace ! »

La haine monte en toi, c’est ton instinct de survie, pour ne pas mourir pour réaliser ce que ton frère voulait, ne pas sombrer, protéger, aider, être aussi bonne infirmière que lui. Tu as besoin de quelqu’un d’autre que toi pour porter ce poids du haut de tes seulement quatorze ans, tu veux le frapper, te venger. Mais les explorateurs qui vous ont rejoints te retiennent.

Tu hurles, l’accuses, te débats. Mais on ne te lâche pas. Tu es ramenée au planeur, près d’eux les blessés de la mission. Tu les soignes du mieux que tu peux, tu es plutôt douée, personne d’autre ne mourra…. Faute de pouvoir le ramener avec tous les blessés ton frère est enterré à Altaïr. Tu ne pleures pas à la cérémonie mais tous les soirs tu quittes ton regard calme et le masque se fend, tu hurles, tu pleures dans ton lit dans cet appartement si vide sans lui.

Tu fais bien ton travail, peu à peu tu deviens de plus en plus compétentes, tu as encore beaucoup à apprendre mais tu t’améliores chaque jour !

Tu protèges les autres comme ton frère avant toi. Tu grandis et pourtant tu n’arrives pas à tenir ta promesse, tu n’arrives même pas à être heureuse quelques minutes alors plus heureuse encore…

C’est dans cette douleur que tu grandis, dans cette absence que tu cherches à combler par la lecture mais les histoires ont un goût fade, la musique ? Tu n’arrives même plus à composer.

Ton cœur ne guérit pas ni ta haine.

Du haut de tes dix-huit ans dans ce monde en éclat, tu te rappelles une phrase qu’à douze ans tu te disais souvent.

Manger ou être mangé…

Tu prends un jour de congé, peut-être que si tu enlèves la vie à la cause de ton désespoir tu pourras être plus heureuse…

Tu n’es encore qu’une petite sotte, un animal pris dans un piège lui tranchant les os de la patte, tu te débats, tout ce que tu fais te blesse de plus en plus.

Retrouveras-tu ton chemin avant l’irréparable ?

Résumé des points importants:

Coucou ^^ Moi c'est Lou ! pronom elle.

Une olive m'a traînée ici et m'a même permis de faire apparaitre /agir son personnage dans la fiche :) (Merci petit docteur vert)

Je suis née le 03/11/1988.
J'ai un chat "Tibou", j'aime bien regarder Fairy tales, peindre,  écrire aussi depuis toute petite, chanter comme je peux mais ça me rend heureuse, Pokemon mon préféré est Bulbizarre suivi par Pikachu en deuxième, faire des gâteaux en chocolat et les décorer pour qu'ils sourient, les croissants, jouer à jongler maladroitement mais c'est marrant avec des balles de tennis, prendre des photos des détails du monde car il est beau malgré toutes ses galères et de mon modèle préféré (Tibou le chat), je collectionne les ours en peluche, j'adore Noel, malgré mon grand âge j'écris au père Noel chaque année mais cette année pas de réponse  snif , j'aime bien Vocaloid ! J'adore Rp, ça fait 11 ans à présent ! Merci de m'accueillir ici !♥  winkwonk
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Mischa Van Ryneveld
Mischa Van Ryneveld

Altaïr

OCCUPATION : Fossoyeuse
MESSAGES : 118
AVATAR : Saber (surtout Alter) / Kat McNamara

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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyMar 26 Jan - 10:05

CHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE[...]EEEEEEEEEEEEEEEEEEEN
...
Pardon un réflexe. Touhou ma vie mon sang, mes premières réf ava (et la façon dont j'ai connu le monde du rp accessoirement. Tout le monde s'en osef mais je voulais le dire voilà

J'avoue j'étais un peu en mode stalker à attendre que tu postes ta fiche parce que j'étais curieuse et ça valait le coup d'attendre aaaah. C'est long mais c'est tellement... Humain? Le grand frère qui veut protéger sa sœur en la confortant dans l'ignorance et la petite sœur qui elle-même est dans le déni de la vérité pendant si longtemps, le blâme sur Noé, sa joie égoïste dans le malheur de l'expédition du Gouffre parce que ça protège son frère etc etc, vraiment ses réactions font tellement authentiques pour l'âge qu'elle avait à l'époque, et tous les détails qu'on retrouve dans les annexes qui montrent à quel point tu t'es approprié le contexte font super plaisir keur

(bon bah vu que pour l'instant elle vit sa meilleure vie à Vega dans l'histoire j'attends le DRAMA du coup, hmpf )

Bienvenue happy
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Wei Dupond
Wei Dupond

Altaïr

OCCUPATION : Médecin d'Altaïr
MESSAGES : 40
AVATAR : Sasazuka Takeru - CollarXMalice

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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyMar 26 Jan - 20:01

Bon je te l'ai déjà dit Elsa mais... J'aime ta fiche happy

J'aime bien l'histoire même si j'ai l'habitude de te lire je la trouve très fluide et bien mené ( même si je suis spoilé sur le drama ahahah). J'ai hâte de voir la suite et fin.

Bref, aucun regret de t'avoir traînée ici blush

ET BIENVENUE
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Luvianna Heinonen
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Draconis

OCCUPATION : Combattante ⁃ arène
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AVATAR : Raven - titans (mercii Khae et Misha)

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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyMer 27 Jan - 19:06

BIENVENUUUE
Olalala mais quelle histoire, vite, vite on a envie d'en savoir plus (et même si le caractère commence à se dessiner j'ai hâte de le voir décrit!)
https://striders.forumactif.com/t67-apres-la-lumiere-l-ombre-luv
Elsa Waynelle
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Vega

OCCUPATION : Infirmière de terrain
MESSAGES : 26
AVATAR : chen-touhou

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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyJeu 28 Jan - 15:48

Merci de cet accueil chaleureux >w<
J'espère que la suite de ma fiche vous plaira aussi.
winkwonk
Merci Petit docteur vert de m'avoir trainée ici je ne le regrette aucunement !
Ca va être top ! **
Fiche écrite du coup ♥
Cookies et cœurs sur vous ^^
https://striders.forumactif.com/t94-petite-elsa-retrouveras-tu-t
Noé.exe
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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyJeu 28 Jan - 22:20

Coucou!
(en vrai c'est cool que tu aies mit l'histoire en deux parties parce que vraiment, si tout avait été posté d'un bloc j'aurais eu bien la flemme de lire)

Je suis ok pour qu'elle ne se souvienne pas trop de la fin du monde ou ne réalise pas et qu'on lui mente pour la préserver, mais il y a quand-même juste un détail qui me chiffonne concernant sa fugue.
Le fait est que la géolocalisation c'est pour vous aider si vous êtes perdus et avez besoin d'aide (même si oui, y a un coté big brother), mais jamais on la punira pour fuguer. En fait, à part ses proches, si elle fugue... Globablement on s'en fout en fait choké
Et aussi même si c'est le bordel on n'est pas désespéré à Altaïr au point de manger des clones de chats, ils ont accès à la même nourriture que tout le monde, au moins aux compléments synthétiques de base, ils ne sont pas spécialement pauvres... Juste minimalistes, planqués et flemmards.

Sinon le reste est tout bon et vraiment un plaisir à lire!
Le titre prend tout son sens aussi elle est fichtrement paumée la pauvre snifounet
Elsa Waynelle
Elsa Waynelle

Vega

OCCUPATION : Infirmière de terrain
MESSAGES : 26
AVATAR : chen-touhou

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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyVen 29 Jan - 12:18

Coucou ^^
J'ai édité en enlevant puis modifiant.
Ce que j'ai modifié est en gras.
Merci encore winkwonk
En espérant que ce soit mieux. ♥
https://striders.forumactif.com/t94-petite-elsa-retrouveras-tu-t
Noé.exe
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MessageSujet: Re: Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥   Petite Elsa retrouveras-tu ton chemin ? / Elsa Waynelle | Terminée ♥ EmptyVen 29 Jan - 14:15


être validé c'est trop chan-mé

Félicitations!  sparkles

C'est tout bon chante
Hâte de voir son développement! Il y a vraiment trop de potentiel pour Elsa  hanw
(du coup j'ai bien compris elle habite a Vega ? choké (au pire tu me diras)

Te voilà maintenant vêtu.e de ta magnifique couleur de groupe mais avant d'aller te lancer à l'assaut du Nouveau Monde ou de te la couler douce à Andromeda on te demandera avant d'aller recenser ton avatar et ton occupation.

 Une fois ces formalités faites, n'hésite pas à ouvrir une fiche de relations dans ce sujet et ton netlink dans ce sujet-là. Si tu ne sait pas trop avec qui te lancer en rp n'hésites pas à regarder les demandes de rp mais également les expéditions.

Bon jeu stonkks
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